Un mail reçu de Rozenn, de retour du Népal:
L'alpiniste est-il soluble dans la neige…? Peu tentés par l'expérimentation in vivo de la question, nous avons préféré renoncer à l'ascension du Sano Chekigo compte tenu des risques d'avalanche.
Pendant une année de préparation, nous nous sommes évadés en songes sur ce petit sommet que nous souhaitions atteindre en achevant l'itinéraire partiellement défriché par Paulo Grobel en 2004. Grimper dans les ice flutes du collu, puis jouer un court instant les équilibristes sur l'arête effilée avant d'atteindre sur la droite ce petit triangle blanc. Mais la réalité de cet automne 2008 aura été autre… Les ice flutes semblaient moins marqués, l'arête s'était ourlée de quelque corniche et, surtout, les pentes, dans toutes les orientations étaient plaquées, masquant une épaisseur importante de neige sans cohésion. Plusieurs fois, nous entendons les plaques se tasser sous nos pieds. Ainsi, non sans une pointe de mélancolie mais sans aucun regret, choisissons-nous de renoncer.
L'esthétique du Chekigo restera un bonheur graphique imprimé sur nos rétines; celui d'une montagne immaculée révélant à l'aube quelques ombres opalines, de lignes sans concessions, striant le ciel bleu et ensoleillé de la Rolwaling qui nous aura accompagné pendant tout notre périple. Car le Chekigo n'était qu'un épisode de ces 24 jours d'itinérance qui nous ont apporté d'autres joies colorées: la joie de retrouver, le rouge des saris de Katmandu, le plaisir de nous perdre dans le vert anis des cultures en terrasse de millet, l'ocre des mousses et fougères envahissant la forêt, le délice bronze et blanc des horizons sans fin du Tibet, le bonheur pastel des rencontres où l'aquarelle de Pascal se fait langage commun…
En attendant le montage du diaporama… quelques clichés et quelques bises !
Rozenn, Pascal et Bernard
Pour en savoir plus sur le Chekigo, allez voir le récit de Paulo Grobel.
Pendant une année de préparation, nous nous sommes évadés en songes sur ce petit sommet que nous souhaitions atteindre en achevant l'itinéraire partiellement défriché par Paulo Grobel en 2004. Grimper dans les ice flutes du collu, puis jouer un court instant les équilibristes sur l'arête effilée avant d'atteindre sur la droite ce petit triangle blanc. Mais la réalité de cet automne 2008 aura été autre… Les ice flutes semblaient moins marqués, l'arête s'était ourlée de quelque corniche et, surtout, les pentes, dans toutes les orientations étaient plaquées, masquant une épaisseur importante de neige sans cohésion. Plusieurs fois, nous entendons les plaques se tasser sous nos pieds. Ainsi, non sans une pointe de mélancolie mais sans aucun regret, choisissons-nous de renoncer.
L'esthétique du Chekigo restera un bonheur graphique imprimé sur nos rétines; celui d'une montagne immaculée révélant à l'aube quelques ombres opalines, de lignes sans concessions, striant le ciel bleu et ensoleillé de la Rolwaling qui nous aura accompagné pendant tout notre périple. Car le Chekigo n'était qu'un épisode de ces 24 jours d'itinérance qui nous ont apporté d'autres joies colorées: la joie de retrouver, le rouge des saris de Katmandu, le plaisir de nous perdre dans le vert anis des cultures en terrasse de millet, l'ocre des mousses et fougères envahissant la forêt, le délice bronze et blanc des horizons sans fin du Tibet, le bonheur pastel des rencontres où l'aquarelle de Pascal se fait langage commun…
En attendant le montage du diaporama… quelques clichés et quelques bises !
Rozenn, Pascal et Bernard
Pour en savoir plus sur le Chekigo, allez voir le récit de Paulo Grobel.
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