A cette occasion, elles ont abordé la question du rassemblement « jouons le jeu des différences : un atout pour le développement économique » organisé par le MEDEF Bourgogne le 3 juin 2008 avec la présence du Haut Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté.
Toutefois, ces organisations rappellent le contexte:
Les personnes en situation d’exclusion sont souvent dans cette situation en raison des décisions des fonds financiers spéculatifs, des chefs d’entreprise, des politiques économiques menées qui placent la seule rentabilité financière au dessus des approches de valorisation des individus ou des salariés. Ce faisant , ils transfèrent à la collectivité le suivi financier et les politiques d’emploi des salariés licenciés ou en difficulté, tout en demandant la diminution voire la suppression des charges et des impôts.
Les personnes en exclusion ne sont pas responsables des difficultés du marché du travail. Elles en sont les victimes
Ces personnes peuvent être considérées comme le reflet d’une non prise en considération des êtres humains comme des acteurs de l’économie et d’une gestion non maîtrisées du développement économique qui ne viserait que l’accroissement des richesses des détenteurs des capitaux des entreprises.
Depuis maintenant plus de trente ans des militantes et militants ont osé combattre la fatalité de l’exclusion. Ils ont obtenu de l’Etat et des collectivités territoriales des moyens pour une prise en charge individuelle et collective des personnes en situation d’exclusion.
Lors de la venue du Président de la République à Dijon en octobre dernier « Envie Dijon », a demandé la tenue d’un Grenelle de l’insertion afin d’ouvrir un dialogue entre tous les partenaires de l’insertion et du monde du travail.
Les organisations signataires réaffirment les valeurs qui les réunissent :
Les personnes en difficulté sont des citoyens, des salariés comme tous les autres. Elles ont des devoirs, mais aussi des droits ; Droits constitutionnels : Droits de l’homme, Droits à l’emploi, Droits au logement, auxquels nous rajoutons le droit à la Santé.
Pour mettre en œuvre ces Droits Fondamentaux, constitutifs de la Nation, l’ensemble des composantes économiques, professionnelles ou publiques participe aux financements d’actions ou de services.
Les signataires demandent que les politiques d’insertion partent des situations réelles des personnes en retrouvant de la souplesse et de l’efficacité.
Ils souhaitent sortir de la stigmatisation des personnes en difficulté, telle que la procédure de l’agrément par les services de l’emploi la renforce.
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